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Le Lac fût une aventure qui dura 10 ans. Elle commença en 2014 a Bruxelles et se termina officiellement le 1er Mai 2025. Le Lac se voulait être une plateforme de création et de diffusion indépendante qui permettait aux artistes de créer sans avoir à faire aux instances du secteur. Le Lac donnait la possibilité aux artistes et aux techniciens.nes de mutualiser leurs savoir-faire et leurs réseaux avec d’autres artistes et d’autres technicien.ne.s, autour de l'organisation d’événements public, soutenue par l'équipe du Lac.
Á une autre échelle, ce fût également une expérience sur le travail et l'habitat, menée par un groupe d'individus qui fabriquaient sur leur lieu de vie un établissement culturel, en tentant par là de donner davantage de sens à leur présence individuelle sur le territoire, en produisant davantage de commun.

Pour toutes questions vous pouvez prendre rendez-vous par mail en écrivant ici : lemaildulac@gmail.com

 

 

 

 

 

 

et sinon (2021)

Je crois que

La r
ationalité mène au minimum.

Le Lac est une idée échappée de l’enclos.
On dit qu’en période de sécheresse les carnivores et les herbivores ne s’attaquent pas autour des lacs.
Celui-ci, le 2ème, nous l’avons ouvert au public le 31 décembre 2017.
Et personne ne s’y est encore mangé.
L’équipe n’a jamais cessée de changer.

Une cinquantaine de personne en on fait partie.
Et c’est grâce à eux et à son public que le Lac reste indépendant, résiliant.
Qu’il rapporte autant qu’il coûte et qu'il ne coûte pas grand chose.
Le Lac ne programme pas les artistes.
Ne joue pas au jeu de décider qui peut jouer et qui ne peut pas.
Le Lac est un rêve de paysan sans terre qui tente de prendre soin de son paysage.
Un paysage de ville défoncé au capital.


La culture,

c’est à dire la nature humaine,
n’est pas à l’image de nos écosystèmes,
qui se feront sans nous.
Nous sommes en danger,
à cause de nos comportements politiques, institutionnels ou non,

Dans notre rapport intime au collectif,

 là où se joue le jeu du réel.


Et la culture s'en métamorphose.
Mais l’occupation temporaire nourrie le capital.
Et la location classique nourrie le capital.

Et le squat est une guerre difficile.

Détenir des outils de production indépendants reste l'objectif.
Il n’y a pas de solution concrète qui soit idéale pour ouvrir une brèche.
Nous cherchons.

Nous voulons rompre avec les modèles d’entreprises existants,
à cause de la férocité de leur idéologie du travail,
de la dissimulation de l’esclavage en cours.

 

Un lac ne travail pas.
Il les empêche juste de se battre.
Alors nous accueillons tous le monde.
Pour essayer de diffuser l’ailleurs plus loin que chez soi même.

 

Il n’y a pas de ligne.
On se débrouille.

On essaye.
De pas finir en saucisses.

Louis Neuville, Président-fondateur de l'asbl Le Lac

 

Le Lac 36 Rue de Witte de Haelen 1000 Bruxelles

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